Alejandro Reyes

Je suis honoré d’être parmi les premiers boursiers du Conseil international du Canada (CIC). Je remercie le comité de sélection et les dirigeants du CIC de me donner l’occasion de contribuer à la conversation du public canadien sur le rôle du Canada dans le monde. Alors que nous nous efforçons de surmonter la pandémie, une réflexion approfondie est particulièrement importante. « L’ordre international fondé sur des règles est maintenant terminé », a écrit le président du CIC, Ben Rowswell, dans un article d’opinion convaincant publié dans le Globe and Mail en juin. « Le Canada », a-t-il
ajouté, « a besoin d’une politique étrangère qui tienne pleinement compte de la puissance pour assurer la coopération internationale dont nos citoyens ont besoin. »
En tant que boursier du CIC, je compte explorer l’évolution de la dynamique des pouvoirs mondiaux en poursuivant mes recherches sur les affaires de l’Asie-Pacifique – le déplacement des centres de gravité géopolitiques, économiques et technologiques vers la région, en particulier l’impact de la politique étrangère plus robuste de la Chine – et en étudiant ce à quoi pourrait ressembler un ordre international fondé sur des règles renouvelé. Les deux démarches sont liées. Une meilleure compréhension entre le Canada et les autres nations occidentales – les libéraux aux vues similaires, si vous voulez – et les pays d’Asie-Pacifique permettra de coder un système d’exploitation mondial plus efficace. Je réunirai des personnes au Canada et en Asie qui occupent la première place pour faire face aux principaux enjeux mondiaux, tant les individus et les groupes concernés que les praticiens qui s’efforcent de trouver des solutions. L’objectif : définir un portfolio d’enjeux tels que la santé mondiale et le climat qui constituent un « multilatéralisme essentiel » et articuler une « responsabilité d’échanger », l’idée que les États doivent permettre aux citoyens de faire partie de la mondialisation, tout en veillant à ce qu’ils maximisent les avantages et minimisent les inconvénients de leur participation.
En tant que spécialiste canadien des affaires mondiales en Asie, je suis ravi d’avoir la possibilité de contribuer à l’échange d’idées sur l’avenir de notre pays dans le monde. Bien que je sois Canadien depuis 1977 (ayant immigré avec ma famille des Philippines), j’ai fait toutes mes études et passé la plus grande partie de ma vie professionnelle hors du Canada. Je suis actuellement directeur et professeur adjoint à l’Asia Global Institute (AGI), un groupe de réflexion à l’Université de Hong Kong (HKU), où je gère AsiaGlobal Online, un journal numérique, et les AsiaGlobal Podcasts.
Avant de me joindre à l’AGI en 2019, j’ai été pendant deux ans conseiller politique principal auprès du sous-ministre adjoint pour l’Asie-Pacifique à Affaires mondiales Canada à Ottawa. En 2002, j’ai passé près d’un an au sein de la division de la planification des politiques du ministère. Avant mon plus récent séjour à Ottawa, j’ai enseigné à temps partiel à HKU et j’étais consultant indépendant, travaillant avec plusieurs fondations et organisations internationales, dont le G20, la Clinton Global Initiative et le Forum économique mondial, ainsi qu’avec des entreprises. J’ai commencé cette phase de ma carrière après avoir travaillé pendant 13 ans comme journaliste à Hong Kong et à Singapour pour le magazine Asiaweek, qui appartenait à Time Inc.
Auteur
Alejandro Reyes
Alejandro Reyes est l’actuel directeur et professeur associé de l’Asia Global Institute (AGI), un groupe de réflexion à l’Université de Hong Kong (HKU), où il gère AsiaGlobal Online, un journal numérique, et les AsiaGlobal Podcasts. Dans le cadre de sa bourse du CIC, Alejandro prévoit explorer l’évolution de la dynamique du pouvoir mondial en poursuivant ses recherches sur les affaires de l’Asie-Pacifique et en étudiant ce à quoi pourrait ressembler un nouvel ordre international fondé sur des règles.